Kelek

english1968 - 16 mm - n/b - 60 min – muet
Kelek est le premier film de Nekes qui raconte une histoire. C'est l'histoire d'une conscience. Cette conscience n'est rien d'autre que le regard. Le regard est l'objet même du film.
Kelek n'est pas une expérience. Kelek est un résultat. Il montre une chose excitante et licite : le regard.
Les critiques cinématographiques peuvent se mettre au chômage. Plus besoin de se rendre au cinéma. Ils n'ont plus qu'à se promener dans les parcs, à fixer la pointe de leurs chaussures et les couvercles d'égoûts, à baiser. Et s'ils s'engagent dans une rue de faubourg, il faut qu'ils ouvrent et ferment les yeux lentement.
That's movie.
Kelek est un événement incroyablement physique.
(Wim Wenders, « Filmkritik », 2/1969, page 113)

Un long plan pris de la fenêtre d'une cave sur la rue. Lente ouverture et fermeture en fondu sur la Brüderstrasse de Hambourg (dans laquelle habite Nekes). Un plan pris du ventre d'une jeune fille sur ses jambes et sa robe. Puis un vagin et un pénis qui se complètent. Un film muet de 60 minutes. (Werner Kliess, « Die Zeit », 28/03/1969)


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Werner Nekes : « Un film d'aventure sur la névrose sexuelle, qui trouve un dénouement dans ce que chacun aime et pratique. « Kelek » transforme le spectateur en un personnage vivant l'action.
Les multiples facette psychologiques ne sont pas perçues à l'écran par un voyeur, mais le spectateur devient voyeur dans la salle de cinéma. Kelek, le radeau vogant sur le Tigre, est le symbole de la vie, ou l'objectif que le vise. A travers les planches du radeau, on perçoit le fleuve, et ce qui défile, c'est le film ».

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